Le jardin intérieur

L’Homme ne se nour­ri­ra pas que de pain… (Deutéronome 8/3)

 

Nous en sommes con­va­in­cus ; nous et nos frères/sœurs humains sommes les semences les plus frag­iles, déli­cates, fon­da­men­tales à cultiver… 

 

Celles qui exi­gent de nous le plus d’humilité, de vig­i­lance et de patience.

 

Notre exis­tence,  

comme une terre  qui se tra­vaille, s’ameublit, 

pour que la graine ici-bas tombée du Grand Arbre Vie,

pousse et devi­enne arbre à son tour,

à Son image et ressemblance.

Notre exis­tence, 

…autant que pos­si­ble, mal­adroite­ment for­cé­ment, c’est vers le Bien, la Lib­erté, le Juste, le Par­don, la Paix… la Lumière que nous voulons aller. 

Résis­ter à la plainte, la tristesse, la colère, le décourage­ment, l’envie, la peur, le regret et tut­ti quanti.

Inutile de faire l’inventaire du musée des hor­reurs et des misères. 

J’en suis mal­heureuse­ment autant servie que serviteur. 

Démêler ça, s’en dépêtr­er peu à peu, s’en défaire de tous ces nœuds qui nous enser­rent comme un vieux chien­dent qui tire ses racines de loin.

Faire une clairière.

Respir­er. Observ­er. Bin­er. Tailler.

Laiss­er entr­er l’air et la lumière comme dans le jardin et le verg­er dont on espère de beaux fruits.

À notre façon, nous essayons de nous amender. 

S’amender, c’est-à- dire s’améliorer, se cor­riger, chang­er en Bien

et la terre pourrait

si nous le vous lions Bien

rede­venir 

un jardin tous ensemble . 

C’est le plus gros de notre chantier !