Con­seils

 

1. Lais­sez infuser plusieurs heures…

 

Juste après la cueil­lette et l’émondage, dans la même journée, les stig­mates ont été séchés. Ce proces­sus de déshy­drata­tion leur a fait per­dre 80% de leur poids.

Ils sont devenus du safran.

 

Stocké à tem­péra­ture ambiante, au sec, à l’obscur dans des bocaux bien her­mé­tiques, son poten­tiel aro­ma­tique, gus­ta­tif, tinc­to­r­i­al est con­servé plusieurs années.

Et il attend d’être réveil­lé pour se révéler.

L’eau est l’agent révéla­teur, c’est pourquoi,

 

comme une tisane ou un thé le safran doit infuser avant d’être dégusté.

 

Le laiss­er infuser 4  à 24 heures max avant de l’incorporer au plat, c’est le mieux.

 

Il suf­fit de dépos­er le nom­bre de stig­mates voulus dans un peu d’eau, de lait, de crème, de jus, de sauce… dans le jaune de l’oeuf, de cou­vrir et d’attendre.

 

C’est non seule­ment la manière pour lui per­me­t­tre d’exprimer tout son arôme mais cela per­met aus­si d’être plus parci­monieux dans les quan­tités employées.

 

2. Ne pas le pass­er au grill !

 

Le safran est déli­cat et subtil.

Pour le cuisin­er, évitez l’ébul­li­tion pro­longée à plus de 90° ou au four à plus de 180° ; mieux vaut incor­por­er votre infu­sion à votre plat

les 5 à 10 dernières min­utes de fin de cuisson.

Pour des cuis­sons longues et douces au four type tajine, baeck­e­offe alsa­cien, ce con­seil ne vaut pas, on peut met­tre le safran dès le départ.

La fri­t­ure est à éviter.

 

3. Petit détail…

 

Pour brass­er vos plats, il est sou­vent con­seil­lé d’éviter les usten­siles en bois qui pour­raient absorber le goût du safran.

 

4. Et les stig­mates,  j’en fais quoi après ?

 

Une fois qu’ils ont infusé, ils sont tout mous. Lais­sez-les dans votre plat puis dans votre corps !!

 

Mais encore…

 

C’est un ter­rain mal­heureuse­ment trop miné et chasse-gardée :

avec mon safran petit­jean j’ai pas la taille pour les défi­er, ni même pos­er un orteil sur leurs plates-bandes !

Alors, ne soyons pas affir­mat­ifs et restons au con­di­tion­nel prudent ;

n’empêche, ça fait longtemps qu’on entend par­ler du safran comme d’une épice aux ver­tus thérapeu­tiques nom­breuses, notam­ment anti-dépressive.

 

Le lien ci-dessous présente une étude faite en Iran où le safran n’aurait rien à envi­er au Prozac.

https://epices-sante.com/comment-le-safran-peut-vous-donner-de-la-joie-de-vivre/

 

Celui-ci présente le safran comme une panacée pleine de promesses !

https://www.safran-medicinal.com/remede-naturel-depression.htm

 

Per­son­nelle­ment, je teste des cures sur moi-même qui suis sujette à la mélan­col­ie et à l’abattement.

-cure de longue haleine : 3 semaines d’affilée puis inter­rup­tion d’une semaine, puis rebe­lote 3 semaines de prise suiv­ies d’une inter­rup­tion d’une semaine etc.

Le soir, je mets 3 stig­mates avec un peu d’eau dans un pot à con­fi­ture ;  je le ferme et l’oublie sur la table jusqu’au lende­main matin, où je  bois ce breuvage doré.

Ça fait une fleur quotidienne…

-mars 2021 : cure de sor­tie de l’hiver et de covid partout !

Comme ci-dessus, mais j’ai aug­men­té la dose ! 15 stig­mates chaque matin que je laisse infuser 24 h. Du matin au lende­main matin. Ça fait 5 fleurs quotidiennes.